| Titre : | La violence : une impasse de la relation d'objet (2014) |
| contenu dans : | |
| Auteurs : | GHEORGHIEV CHARLES ; MARTY FRANÇOIS |
| Type de document : | Article |
| Dans : | PERSPECTIVES PSY (3 vol 53, 2014) |
| Article en page(s) : | 195-201 |
| Descripteurs |
[SANTEPSY] AGRESSIVITE [SANTEPSY] CAUSALITE PSYCHIQUE [SANTEPSY] DESIR [SANTEPSY] DEVELOPPEMENT PSYCHIQUE [SANTEPSY] IDENTIFICATION [SANTEPSY] INTERPRETATION PSYCHANALYTIQUE [SANTEPSY] MOI [SANTEPSY] NARCISSISME [SANTEPSY] OBJET [SANTEPSY] PSYCHOPATHOLOGIE [SANTEPSY] PSYCHOSE [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE [SANTEPSY] VIE PSYCHIQUE [SANTEPSY] VIOLENCE |
| Mots-clés libres: | AULAGNIER PIERA ; FREUD SIGMUND ; GREEN ANDRE ; LACAN JACQUES ; PASCHE FRANCIS ; RELATION D OBJET ; GREEN André |
| Résumé : | Fondamentalement ancrée dans la vie psychique, la violence apporte l'énergie pulsionnelle nécessaire aux premiers mouvements de défense de la vie. Réponse au danger du monde extérieur pour un moi en voie de constitution, elle semble émerger ultérieurement d'une configuration réactualisant les conditions du conflit originaire entre le moi et l'objet. Elle exige d'être considérée en la problématisant autrement que par le recours à une tendance innée à l'agressivité - laquelle, au même titre qu'une référence causale à la maladie mentale, éclairerait de façon erronée un phénomène irréductible à une telle simplification. Le détour par la psychopathologie s'impose, afin de saisir ce qui a pu se jouer aux phases précoces du développement du sujet dans la construction de son moi et de sa relation objectale. Dans l'article, les auteurs précisent la place du processus d'identification, qu'ils situent entre la préservation de l'investissement objectal (malgré la perte de l'objet) et le maintien de l'investissement narcissique (malgré l'attirance de l'objet). Toutefois, ils indiquent que l'identification, si elle offre un compromis entre l'objet et le moi en participant à leur construction mutuelle, ne peut toujours éluder la contradiction qu'elle porte en elle et qu'elle fait peser sur le moi : le vécu d'un objet séparé du moi - sans que cette la possibilité de cette séparation ait pu être élaborée au cours du développement - et envahissant les limites du moi impose de s'en protéger pour préserver l'intégrité du moi. [à partir du résumé d'éditeur] |
| En ligne : | https://www.cairn.info/revue-perspectives-psy-2014-3-page-195.htm |
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