Titre : | Place des compléments alimentaires dans la prise en charge de la dénutrition en EHPAD : enquête de prévalence un jour donné (2015) |
contenu dans : | |
Auteurs : | LOMBARD MO ; BUISSON ANNE ; CELARIER THOMAS ; ACHOUR EMILIE ; GONTHIER RÉGIS |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (86 vol 15, 2015) |
Article en page(s) : | 77-83 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DENUTRITION [SANTEPSY] MEDECINE GENERALE [SANTEPSY] NUTRIMENT [SANTEPSY] PERSONNE AGEE |
Mots-clés libres: | COMPLEMENT NUTRITIF ; ETABLISSEMENT D HEBERGEMENT POUR PERSONNE AGEE DEPENDANTE |
Résumé : | Introduction : La malnutrition aggrave un état de fragilité et favorise la perte d'autonomie. Le dépistage et la prise en charge de la dénutrition sont inscrits au référentiel de certification des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Des recommandations précises existent pour la prescription et le remboursement des compléments nutritionnels oraux (CNO). Objectif : Décrire les conditions de prescription des compléments alimentaires dans la prise en charge de la dénutrition en EHPAD. Méthode : Etude quantitative descriptive transversale un jour donné par relevé exhaustif sur dossiers médicaux de patients de plus de 70 ans dans cinq EHPAD du Sud de la Loire. Résultats : Quatre cent sept dossiers ont été inclus dans l'étude. L'échantillon était composé à 70 % de femmes et la moyenne d'âge était de 86 ans (±8). Le poids moyen était de 64 kg (±16). Le relevé des données a permis de retrouver 86 % de poids à six mois. Vingt-six pourcent des dossiers possédaient un taux d'albumine datant de moins d'un an. Trente pourcent des patients de l'étude étaient dénutris. Quatre-vingt-un pourcent des patients dénutris n'avaient pas d'enrichissement de l'alimentation. Quatre-vingt-six pourcent des patients dénutris ne possédaient pas de CNO. Conclusion : Chez les personnes âgées vivant en EHPAD, la dénutrition altère la qualité de vie et augmente la morbimortalité. Malgré une prévalence importante de patients dénutris en EHPAD, la prise en charge nutritionnelle reste aléatoire. Les différents acteurs des établissements pourraient bénéficier de formations régulières sur l'intérêt et les moyens de prise en charge de cette dénutrition. Des études ultérieures pourraient être menées sur la fréquence du suivi d'un patient dénutri et sur l'intérêt de la réévaluation de la prescription d'un CNO.[résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/962647 |