Titre : | La crainte de l'effondrement et la vie non vécue (2015) |
Auteurs : | OGDEN THOMAS H |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNEE PSYCHANALYTIQUE INTERNATIONALE (2015, 2015) |
Article en page(s) : | 17-40 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ATTACHEMENT [SANTEPSY] EFFONDREMENT PSYCHIQUE |
Mots-clés libres: | WINNICOTT DONALD WOODS |
Résumé : | L'article de Winnicott 'La crainte de l'effondrement' est un travail inachevé qui exige du lecteur qu'il ne soit pas simplement un lecteur, mais qu'il se fasse également auteur d'un texte qui tend davantage vers une recherche de sens qu'à une présentation d'idées pleinement abouties. L'auteur du présent article nous livre sa compréhension de l'argument souvent confus et parfois opaque du texte de Winnicott : suite à un effondrement?[2] du lien mère-nourrisson survenu dans la prime enfance, le nourrisson se voit contraint, seul, de prendre sur soi des événements émotionnels qu'il est incapable d'assumer. Il court-circuite ses angoisses disséquantes primitives au moyen d'organisations défensives qui sont de nature psychotique – substituant à la réalité externe une réalité interne auto-créée, elles excluent chez le nourrisson toute possibilité de faire l'épreuve de ces événements cruciaux. N'ayant pas éprouvé l'effondrement du lien mère-nourrisson au moment de sa survenue dans la prime enfance, l'individu crée un état psychologique où il vit dans la crainte d'un effondrement qui a déjà eu lieu, mais qu'il n'a pas éprouvé. Dans le prolongement de la pensée de Winnicott, l'auteur suggère que la force qui pousse le patient à trouver la source de cette crainte est le sentiment d'être privé de certaines parties de lui-même, parties manquantes qu'il doit retrouver pour devenir entier. La vie qui subsiste en lui n'est, à bien des égards, qu'une vie non vécue. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-l-annee-psychanalytique-internationale-2015-1-page-17.htm?contenu=article |