Titre : | Obstacle externe et obstacle interne à la supervision (2013) |
contenu dans : | |
Auteurs : | WILHELM AGNÈS |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE (61, 2013) |
Article en page(s) : | 79-87 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ANALYSE DE LA PRATIQUE [SANTEPSY] ANALYSE INSTITUTIONNELLE [SANTEPSY] SUPERVISION |
Résumé : | L'instauration d'un dispositif de supervision suppose qu'au moins un autre dispositif de réunion d'équipe soit efficient dans l'institution demandeuse. Nous ne pouvons pas demander à des professionnels d'avoir un regard distancié et critique sur leur pratique si les questions relevant du cadre et de l'organisation ne sont pas traitées régulièrement par l'équipe avec son responsable. Même lorsque cette condition est remplie, nous rencontrons un obstacle de taille, interne à la nature même du travail de parole que demande la supervision. Car prendre la parole, c'est prendre un risque et rencontrer un manque. Par quelle manoeuvre le superviseur va-t-il permettre que de l'expérience de ce manque puisse naître un désir de savoir dans le groupe ? Le constat objectif que les directives gestionnaires altèrent les pratiques de soin et d'accompagnement doit-il amener le superviseur à quitter sa place pour participer à leur dénonciation ? N'est-ce pas là un écueil pour l'analyse ? [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-de-psychotherapie-psychanalytique-de-groupe-2013-2-page-79.htm |