Titre : | Impact de l'hospitalisation sur les prescriptions inappropriées de médicaments cardiovasculaires chez les personnes âgées (2014) |
Auteurs : | BOURGES BLONDEL MARYLINE ; HUET ESTELLE ; TABUE MATURIN ; DURANTON SABINE ; PARRAD MARIE ; THERY CATHY ; DRUESNE LAURENT ; LEVASSEUR CAROLINE ; QUIBEL LUCIE ; DIEU BERNARD ; CHASSAGNE PHILIPPE |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE DE GERIATRIE (8 vol 39, 2014) |
Article en page(s) : | 509-520 |
Note générale : | Tabl./36 ref. biblio |
Descripteurs |
[SANTEPSY] HOSPITALISATION [SANTEPSY] MEDICAMENT [SANTEPSY] PRESCRIPTION MEDICALE |
Mots-clés libres: | LOGICIEL D AIDE A LA PRESCRIPTION |
Résumé : | Le médicament inapproprié, l'excès et l'insuffisance de traitement ont été décrits chez les personnes âgées. Notre étude menée dans un service de gériatrie aiguë a évalué l'impact du séjour hospitalier sur les modifications de prescriptions de médicaments cardiovasculaires inappropriés. Les prescriptions de 150 malades ont été comparées qualitativement et quantitativement à l'admission, à la sortie et un mois après. Les médicaments cardiovasculaires inappropriés, sur-utilisés et omis ont été ciblés par 2 méthodes qui ont été comparées : une évaluation explicite (avec les critères STOPP-START et la liste des médicaments potentiellement inappropriés de Laroche), puis une évaluation implicite par les médecins du service. A l'admission, 61 % des malades recevaient au moins un médicament inapproprié : antihypertenseurs (57 %), antiagrégants plaquettaires (16 %). L'hospitalisation a permis de réviser les prescriptions, en arrêtant 40 % des médicaments inappropriés (122 à l'admission versus 73 à la sortie). Le nombre de patients ayant au moins un médicament inapproprié a ainsi significativement diminué (61 % versus 39 % à la sortie, p < 0,0003). Ces orientations ont été suivies après la sortie. La proportion de prescriptions avec des médicaments sur-utilisés était négligeable (3 % à l'admission). Aux trois temps d'évaluation, 50 % des malades avaient une prescription incomplète, avec au moins un médicament nécessaire omis : antihypertenseurs (36 %), hypolipémiants (31 %). Aucune concordance n'a été révélée entre les 2 méthodes comparées : l'expertise humaine a sous-estimé les médicaments inappropriés et surestimé les sur-utilisés par rapport aux référentiels. L'hospitalisation a permis d'améliorer la qualité des prescriptions de médicaments cardiovasculaires, en arrêtant 40 % des médicaments inappropriés. La collaboration entre médecins et pharmaciens et les logiciels d'aide à la prescription sont des pistes d'amélioration de la qualité des prescriptions. [Résumé d'auteur] |