Titre : | Le meurtre d'une femme (2014) |
contenu dans : | |
Auteurs : | ANDRE JOANNE |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (4 vol 78, 2014) |
Article en page(s) : | 1107-1119 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE [SANTEPSY] TENTATIVE DE SUICIDE |
Mots-clés libres: | PERTE D OBJET |
Résumé : | L'article traite du suicide, plutôt de sa tentative, sous l'angle du meurtre. Le rapprochement entre suicide et meurtre (crime de sang) est ancien, l'étymologie en porte la marque. Parallèlement au développement clinique à partir du cas d'Isabelle, rencontrée à la suite de son geste suicidaire dans le cadre d'une psychothérapie en face à face, la théorie est mise au travail à partir d'une remarque de Freud dans Le moi et le ça : ? C'est la conservation de l'objet qui garantit la sécurité du moi'. Le suicide serait le meurtre de l'objet quand celui-ci risque d'être perdu comme moi, quand son altérité soudaine met en péril la 'sécurité du moi'. Le moment du geste suicidaire, du meurtre de l'objet, s'apparente à un ?moment hallucinatoire' : quand la réalité psychique occupe tout le champ de la conscience.[Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RFP_784_1107 |