Titre : | Les facteurs liés aux actes d'homicide chez les patients tunisiens atteints de schizophrénie (2014) |
Auteurs : | BOUHLEL SAOUSSEN ; NAKHLI JAAFAR ; BEN MERIEM HAIFA ; RIDHA RIM ; BEN HADJ ALI BÉCHIR |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (4 vol 79, 2014) |
Article en page(s) : | 611-618 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ENQUETE RETROSPECTIVE [SANTEPSY] ETUDE COMPARATIVE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] HOMICIDE [SANTEPSY] INSIGHT [SANTEPSY] OBSERVANCE [SANTEPSY] PREVENTION MEDICALE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE |
Mots-clés libres: | TUNISIE |
Résumé : | Introduction : La schizophrénie est l'une des pathologies mentales qui augmente considérablement le risque d'actes criminels notamment d'homicides. La détermination des facteurs sociodémographiques, cliniques et thérapeutiques qui augmentent le risque d'homicide est d'une grande importance dans la prévention d'un tel acte. Objectifs : Etudier les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et thérapeutiques liées aux actes d'homicide chez les patients atteints de schizophrénie. Méthodes : C'est une étude rétrospective comparative ayant concerné 36 patients de sexe masculin atteints de schizophrénie, auteurs d'actes d'homicide et qui ont été hospitalisés dans le service de psychiatrie légale de l'hôpital Razi à la suite d'un non-lieu pour 'cause de démence' en vertu de l'article 38 du Code pénal tunisien entre janvier 2000 et mai 2012. Ces patients ont été comparés à une population témoin composée de 50 patients suivis dans le même établissement pour la même pathologie et n'ayant pas d'antécédents judiciaires. Résultats : Les facteurs liés aux actes d'homicide étaient : une durée de psychose non traitée supérieure à un an, un nombre d'hospitalisation réduit, des antécédents d'hospitalisations sous contrainte, une durée de suivi courte, un faible insight et une mauvaise observance thérapeutique. Discussion : Notre étude confirme les données de la littérature qui indiquent que dans le cas de la schizophrénie, les facteurs sociodémographiques n'ont pas de relation avec le risque d'homicide, contrairement aux facteurs cliniques et thérapeutiques. Conclusion : La prévention d'acte d'homicide dans la schizophrénie doit passer par une prise en charge précoce des troubles, une amélioration de la qualité d'insight et de l'observance thérapeutique et un suivi régulier par l'équipe soignante. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/938266 |