Titre : | Efficacité et tolérance à court terme de la lurasidone dans la prise en charge de la schizophrénie (2014) |
Auteurs : | SAMALIN L ; BEN GHARBIA M ; GARNIER M ; LLORCA PIERRE-MICHEL |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (6 vol 40, 2014) |
Article en page(s) : | 507-517 |
Note générale : | Bibliogr. / Sch. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] EFFET SECONDAIRE [SANTEPSY] EFFICACITE [SANTEPSY] PHARMACOLOGIE [SANTEPSY] PSYCHOTROPE [SANTEPSY] REVUE DE LA LITTERATURE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] TOLERANCE MEDICAMENTEUSE |
Mots-clés libres: | LURISADONE |
Résumé : | La lurasidone est un nouvel antipsychotique de deuxième génération approuvée par l'Agence européenne du médicament en mars 2014 dans le traitement de la schizophrénie. Comme les autres molécules de seconde génération, la lurasidone est un puissant antagoniste des récepteurs dopaminergiques D2 et sérotoninergiques 5HT2A, mais se différencie par son profil d'action sur certains récepteurs en ayant une importante affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5HT7, une faible affinité pour les récepteurs a1 et a2C -adrénergiques et sérotoninergiques 5HT2C, et aucune d'affinité pour les récepteurs histaminergiques H1 ou muscariniques M1. La lurasidone a démontré une efficacité à court terme, supérieure au placebo dans le traitement des épisodes aigus de patients schizophrènes dans plusieurs études contrôlées randomisées. D'action rapide, une différence significative avec le placebo était observée dès la première semaine de traitement (j3 à j7). Les résultats des études ne suggèrent pas de relation dose-efficacité pour des posologies comprises entre 40 et 160 mg/jour de lurasidone. Une réduction des symptômes dépressifs et une amélioration des troubles cognitifs associés à la schizophrénie ont aussi été observées mais dans des études de qualités méthodologiques moindres. La lurasidone se distingue des autres antipsychotiques de seconde génération par un profil de tolérance métabolique et cardiovasculaire favorable. Cependant, il semble exister un lien significatif quoique modéré avec l'apparition d'akathisie, de symptômes extrapyramidaux et d'hyperprolactinémie en début de traitement. D'autres perspectives thérapeutiques de la lurasidone ont récemment été étudiées, notamment dans la dépression bipolaire. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/939737 |