Titre : | Liberté d'aller et venir en EHPAD : sommes-nous des hors la loi ? (2014) |
contenu dans : | |
Auteurs : | THOMAS SARAH ; HAZIF-THOMAS CYRIL |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (83 vol 14, 2014) |
Article en page(s) : | 275-284 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CONSENTEMENT AUX SOINS [SANTEPSY] SECURITE |
Mots-clés libres: | ETABLISSEMENT D HEBERGEMENT POUR PERSONNE AGEE DEPENDANTE ; LIBERTE D ALLER ET DE VENIR ; MALADIE D ALZHEIMER ; UNITE D HEBERGEMENT RENFORCEE |
Résumé : | La liberté d'aller et venir est un droit fondamental très ancien en France. Son respect en psychogériatrie n'est pas des plus aisés à faire valoir dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD) ou les unités de soins de longue durée (USLD) accueillant des malades vulnérables, notamment dans les unités d'hébergement renforcées (UHR). En effet, beaucoup d'EHPAD ou d'USLD possèdent à ce jour des UHR ou unités fermées. Elles ont comme particularité d'avoir une porte fermée, limitant la possibilité qu'ont les patients de quitter l'établissement. Une conférence de consensus s'est prononcée en 2004 sur ces unités mais, à ce jour, l'effectivité des droits et la reconnaissance d'une liberté effective aux résidents pose un problème, celui de la logique sécuritaire. La prévalence du principe de précaution sur le droit au risque rend les soignés et les soignants prisonniers d'une dynamique d'enfermement. La question d'autoriser le passage du contrôleur général des lieux de privation de liberté dans ces structures a donc toute légitimité à être posée.[résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/926348 |