Titre : | L'indication d'injonction de soins repose-t-elle sur un diagnostic médical ? (2014) |
Auteurs : | SPRIET HÉLÈNE ; ABONDO MARLÈNE ; NAUDET F ; BOUVET RENAUD ; LE GUEUT MARIANNICK |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (4 vol 40, 2014) |
Article en page(s) : | 295-300 |
Note générale : | Bibliogr. / Tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DIAGNOSTIC MEDICAL [SANTEPSY] DROIT PENAL [SANTEPSY] DSM [SANTEPSY] EXPERTISE MEDICO LEGALE [SANTEPSY] EXPERTISE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] INDICATION THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] JUGE [SANTEPSY] OBLIGATION DE SOINS [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PREVENTION [SANTEPSY] PSYCHIATRIE MEDICO LEGALE [SANTEPSY] RECIDIVISME [SANTEPSY] SUIVI SOCIO JUDICIAIRE |
Mots-clés libres: | MEDECIN COORDONNATEUR |
Résumé : | Lorsque le législateur crée la mesure d'injonction de soins, il part du principe que certains condamnés présenteraient des troubles psychiatriques et que des soins permettraient de diminuer le risque qu'ils présentent de récidiver. L'expert est placé au coeur de cet enjeu, dans la mesure où il lui appartient de se prononcer sur l'opportunité de la mise en place de cette mesure pour le sujet qu'il examine. L'objectif de notre étude était de savoir quels étaient les diagnostics psychiatriques retenus par les experts favorables à une injonction de soins. Nous avons mené une étude rétrospective descriptive à partir des dossiers de 68 sujets en injonction de soins suivis par trois médecins coordonnateurs. Nous avons catégorisé les diagnostics retrouvés dans les expertises selon les axes du DSM-IV-TR. Le critère de jugement principal était la proportion de chaque catégorie diagnostique dans les expertises favorables à une injonction de soins. Le principal résultat est le suivant : dans les expertises favorables à une injonction de soins, les catégories diagnostiques étaient réparties ainsi : absence de trouble pour 27 % des expertises, troubles non catégorisables selon le DSM-IV-TR dans 26 %, troubles de l'axe II dans 24 %, troubles de l'axe I dans 19 %, et une association troubles de l'axe I et de l'axe II dans 4 % des expertises. Ces résultats illustrent un découplage entre l'existence d'un trouble mental et l'indication d'une injonction de soins, et conduisent à s'interroger sur les acceptions expertales du trouble mental et du soin. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/921183 |