Titre : | Propos à partir de et autour de l'euthanasie et de la dignité, ou 'l'envers de l'histoire contemporaine' (2014) |
contenu dans : | |
Auteurs : | MEMETEAU GÉRARD |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (81 vol 14, 2014) |
Article en page(s) : | 135-144 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AUTONOMIE [SANTEPSY] DROIT [SANTEPSY] EUTHANASIE [SANTEPSY] RESPECT [SANTEPSY] SUICIDE |
Mots-clés libres: | LIBERTE DE CONSCIENCE |
Résumé : | L'article porte sur une réflexion éthique et juridique sur l'euthanasie et le suicide assisté. Il sied de chercher sur quoi l'on débat lorsque l'on parle d'euthanasie. L'euthanasie est une action. La faculté de demander l'euthanasie ou l'aide au suicide relèverait d'un statut de dignité. La personne n'est pas propriétaire de sa dignité et la volonté du sujet est pesée par le juge alors que la demande d'euthanasie procède d'une pesée par l'intéressé. Soutenir la demande euthanasique à la fois par l'autonomie et par la dignité est contradictoire. Il n'appartient pas au législateur d'organiser la mort d'innocents et la loi ne crée aucune obligation, sauf celle de s'y opposer par l'objection de conscience. Il ne suffit pas d'être un être humain pour être une personne juridique. Par sa demande de mort, le sujet nie son statut juridique qui ne lui sert que pour disparaître. La nature humaine n'entraîne plus de plein droit cette qualité sociale. Il se peut alors que le risque soit la création de sous-catégories humaines.[résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/898609 |