Titre : | Bénéfices secondaires d'une réhabilitation cognitive réalisée chez un patient souffrant d'un éthylisme chronique : effets sur la conscience des troubles, la motivation, et la coopération globale aux soins (2014) |
Auteurs : | SICCARDI L ; VAUTEL PONS D ; TEIXERA DOS SANTOS M ; CAMUS N ; LOUCHART DE LA CHAPELLE S |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (3 vol 40, 2014) |
Article en page(s) : | 263-270 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCOMPAGNEMENT THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] ALCOOLISME [SANTEPSY] BENEFICE THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] COMPORTEMENT A RISQUE [SANTEPSY] DENI [SANTEPSY] MALADIE CHRONIQUE [SANTEPSY] MOTIVATION [SANTEPSY] PATIENT ACTEUR [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] PROJET THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] REMEDIATION COGNITIVE [SANTEPSY] TROUBLE COGNITIF [SANTEPSY] USAGE AVEC DEPENDANCE |
Résumé : | L'éthylisme chronique entraîne des problèmes psychocomportementaux et des déficits cognitifs qu'il est nécessaire de traiter conjointement. Les troubles intellectuels des personnes alcoolo-dépendantes vont compliquer et ralentir le travail thérapeutique. Une prise en charge intégrant un programme de réhabilitation cognitive n'est pas toujours facile à mettre en place et à suivre chez ce type de patient. Les résultats fonctionnels directs sont souvent difficiles à anticiper. En revanche, les conséquences d'une telle approche sont multiples et les interactions entre les composantes psychoaffectives, comportementales et cognitives nombreuses. Le cas clinique décrit permet d'illustrer l'influence d'un travail neuropsychologique sur la prise en charge globale. Les outils utilisés pour les évaluations ainsi que pour la rééducation peuvent secondairement permettre un travail sur la métacognition. Ainsi, les performances obtenues aux tests effectués, le temps nécessaire à la réduction des pertes intellectuelles et les restaurations fonctionnelles réalisées facilitent la prise de conscience des troubles et donc des conséquences neurobiologiques sur le cerveau d'une prise excessive d'alcool. Cette influence indirecte des interventions sur les déficits cognitifs peut réduire les fluctuations motivationnelles de ces patients et constituer une aide à l'abstinence. Il est important de considérer l'ensemble de ces effets dans les propositions thérapeutiques afin d'optimiser les chances de résultats [Résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/907290 |