Titre : | Remédiation cognitive dans la schizophrénie (2014) |
Auteurs : | FRANCK NICOLAS |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (37-820-A-55 vol 11-2, 2014) |
Article en page(s) : | 1-10 |
Note générale : | 83 réf. bibliogr./Fig/Présentation de programmes visant la restauration neurocognitive, métacognitive et de la cognition sociale. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ATTENTION [SANTEPSY] FONCTION EXECUTIVE [SANTEPSY] MEMOIRE [SANTEPSY] NEUROPSYCHOLOGIE [SANTEPSY] PRONOSTIC [SANTEPSY] REMEDIATION COGNITIVE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] TECHNIQUE [SANTEPSY] TROUBLE COGNITIF |
Mots-clés libres: | PROGRAMME RECOS |
Résumé : | 'La remédiation cognitive a pour objectif de limiter l'impact des troubles cognitifs. De tels troubles sont fréquemment associés à la schizophrénie. Ils ont la particularité d'être hétérogènes, chaque patient présentant un profil de dégradation et de préservation de ses compétences qui lui est propre. Ils peuvent affecter les processus neurocognitifs et métacognitifs, ainsi que la cognition sociale. En ce qui concerne la neurocognition, quatre patients sur cinq en moyenne présentent une altération des performances selon les normes établies pour la population générale ; les patients qui restent au-dessus du seuil de normalité accusent généralement une perte par rapport à leur fonctionnement prémorbide. N'étant pas spécifiques, les déficits neurocognitifs ne sont pas pris en compte pour établir le diagnostic. Il est néanmoins important de les identifier et de les quantifier, car ils contribuent fortement au pronostic fonctionnel. Les anomalies également fréquentes qui touchent les deux autres domaines - dont certaines sont spécifiques - contribuent à l'expression symptomatique de la maladie. La métacognition et la cognition sociale doivent donc être systématiquement explorées. Ainsi, l'évaluation neuropsychologique (qui permet d'explorer la neurocognition) doit être complétée par des tâches explorant ces deux domaines, dès qu'une stabilité clinique a été atteinte et que le traitement médicamenteux a été réduit à la posologie minimale efficace. La remédiation cognitive permet de pallier les conséquences des troubles cognitifs (déficits attentionnels, mnésiques, visuospatiaux, exécutifs, métacognitifs et de cognition sociale) en s'appuyant sur l'utilisation de tâches rééducatives destinées à compléter l'action des médicaments psychotropes et de la psychothérapie. Son efficacité a été mise en évidence par de nombreuses études contrôlées et par plusieurs méta-analyses. Les programmes de remédiation cognitive doivent être mis en oeuvre dans le cadre d'un projet de soin individualisé associant le plus souvent d'autres outils de réhabilitation permettant de favoriser la réinsertion sociale et-ou professionnelle du patient (éducation thérapeutique, entraînement des compétences sociales, aide à la construction d'un projet social et-ou professionnel, mise en situation professionnelle et soutien des familles). L'objectif de la remédiation cognitive n'est pas l'amélioration des performances cognitives, mais la réussite de projets concrets dans le domaine social (loisir, logement, etc.) ou professionnel (travail protégé ou dans le milieu ordinaire) à laquelle cette amélioration peut contribuer.[résumé d'auteur]' |
Thème du test : | PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE |
Thème : | PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/866034 |