Résumé :
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Aujourd'hui plus encore qu'hier, la presse souligne la portée universelle des grandes manifestations sportives (le Mondial ou les Jeux olympiques) et leur rôle important de facilitation des rapports internationaux ou interétatiques et d'intégration des valeurs de tolérance et d'humanisme. Cependant, ce qui nous intéresse principalement, à propos de ces concentrations de vastes publics hétérogènes pendant une période déterminée, et dans des espaces assez limités, concerne les phénomènes et processus qui s'y développent. Georges Vigarello, sociologue du sport (Corbin, Courtine, Vigarello, 2011), est peut-être celui qui a le mieux caractérisé, de façon lapidaire, cet univers, ' celui de la performance et du record, mais aussi celui d'un spectacle profane, d'un espace mythique avec ses démons et ses héros, une sorte de contre-société ', siège d'un emballement psychologique proche de la ferveur religieuse. [Extrait du texte d'auteur]
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