Titre : | Anxiété et dépression au décours du traitement antirétroviral à Abidjan (2014) |
Auteurs : | HORO KIGNINLMAN ; YEO TENENA YESSONGUILANA JEAN-MARIE ; KOFFI MARC-OLIVIER ; MENEWA SOREL FOTSO ; KONE KONATE FATOUMATA ; KOUASSI BOKO ALEXANDRE ; BROU GODE VIRGINIE CONSTANCE ; AHUI BROU JEAN-MARCEL ; N'GOM ABDOUKARIM ; KOFFI N'GORAN BERNARD ; AKA DANGUY ELISABETH |
Type de document : | Article |
Dans : | INFORMATION PSYCHIATRIQUE (5 vol 90, 2014) |
Article en page(s) : | 373-379 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ANXIETE [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] EFFET SECONDAIRE [SANTEPSY] TRAITEMENT [SANTEPSY] VIH |
Mots-clés libres: | ABIDJAN ; COTE D IVOIRE ; COTE D'IVOIRE |
Résumé : | Introduction : L'infection à VIH et son traitement sont associés à des troubles anxio-dépressifs liés aux caractéristiques des patients. L'objectif de l'étude était d'identifier les facteurs de risque de ces troubles au sein des patients infectés par le VIH sous antirétroviral.Méthodologie : Notre étude est prospective et transversale au sein des patients sous antirétroviraux depuis au moins 2 ans. L'anxiété et la dépression étaient considérées certaines pour des scores d'anxiété > 10 et de dépression > 10 selon le questionnaire 'Hospital Anxiety and Depression scale'. Résultats : L'anxiété était retrouvée dans 31,5 % des cas (39 sur 124) et la dépression dans 9,7 % des cas (12 sur 124). A l'initiation des ARV, l'anxiété a été retrouvé au sein des patients ayant de taux de lymphocytes T CD4 &?05; 200 par ml dans 15,2 % des cas (7 sur 46) contre 40,8 % des cas (29 sur 71) au sein des sujets à taux de lymphocytes T CD4 < 200 par ml (p = 0,003 ; OR = 0,260 (0,102 - 0,661). En Analyse multivariée, les facteurs indépendants ont été associés à une réduction de la dépression. Ce sont le fait d'avoir des enfants [p = 0,024 ; OR = 0,128 (0,022 - 0,760] et le dernier taux de lymphocytes T CD4 > 200 [p = 0,031 ; OR = 0,148 (0,026 - 0,836)].Conclusion : Au cours de la prise en charge du VIH dans le service de pneumologie de Cocody, les troubles anxio-dépressifs sont présents chez les patients sans enfants, dépistés au stade avancé de la maladie ou en échec thérapeutique.[Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2014-5-page-373.htm |