Titre : | Pertinence du placebo dans les stratégies thérapeutiques des troubles psychiatriques (2013) |
contenu dans : | |
Auteurs : | AIRAGNES GUILLAUME ; BARDOT VIRGINIE ; PETRON BARDOU CAMILLE ; VENEL VÉRONIQUE ; DIQUET BERTRAND ; LASCAR PHILIPPE |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (4 vol 52, 2013) |
Article en page(s) : | 321-325 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] BENEFICE THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] INDICATION THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PHARMACOPSYCHOLOGIE [SANTEPSY] PLACEBO [SANTEPSY] PSYCHIATRIE |
Résumé : | Depuis les déclarations d'Helsinki de 2002, les lois de bioéthique imposent une information claire et loyale du patient sur le traitement qu'il reçoit. Cette obligation, s'associant à l'essor de la psychopharmacologie, a largement contribué à diminuer l'utilisation du placebo en clinique, cantonnant ainsi son usage aux essais thérapeutiques. Quelles que soient les études, l'efficacité du placebo dans le traitement de la dépression avoisine les 50 %. Elle est de 30 à 40 % dans les tableaux sévères et dépasse 70 % dans les formes plus légères. Le traitement par placebo n'augmente pas le risque suicidaire. Il existerait des caractéristiques de bonne amélioration sous placebo. On note l'importance capitale des attentes positives du patient, de la bonne de l'observance et de la conviction du prescripteur. La qualité de la relation médecin-malade tient également une place essentielle. Il n'existe pas de 'personnalité répondeur'. L'effet placebo se maintient après révélation au patient de la nature du traitement prescrit. Son efficacité s'en trouve même renforcée lorsque les explications sont claires et approfondies. Face à ces constations, certains auteurs s'interrogent s'il est éthique de ne pas prescrire de placebo dans les situations où la balance bénéfices/risques est en faveur de ce traitement. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-perspectives-psy-2013-4-page-321.htm |