Titre : | Le symptôme hypocondriaque dans un cas de psychose puerpérale (2013) |
Auteurs : | ROQUES MARJORIE ; VENTURINI ELISA ; PIRLOT GÉRARD ; POMMIER FRANÇOIS |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (4 vol 78, 2013) |
Article en page(s) : | 641-651 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] HYPOCONDRIE [SANTEPSY] MATERNITE [SANTEPSY] MELANCOLIE [SANTEPSY] PSYCHANALYSE [SANTEPSY] PSYCHOSE PUERPERALE |
Résumé : | L'hypocondrie est un symptôme transversal qui peut recouvrir n'importe quelle structure psychique. Cependant, nous savons qu'il ne suffit pas de procéder à l'élaboration d'une symptomatologie pour en déduire une organisation mentale. Dans la névrose, nous dirions que l'hypocondrie sert la relation à l'autre, tandis que dans la psychose, elle participerait à un repli autistique responsable d'une augmentation de l'angoisse. Les auteurs formulent l'hypothèse selon laquelle l'intervention de ce symptôme est une manifestation de l'angoisse de morcellement et le signe avant coureur d'une décompensation psychotique sur un mode paranoïaque. Afin d'illustrer leurs propos, ils présentent Amélie, 27 ans, rencontrée dans un service de maternité. L'étude de ce cas permet de décliner les différentes fonctions que peut revêtir l'hypocondrie : à la fois symptôme pour tenter de maintenir un lien social (mais qui échoue), mécanisme de défense pour se protéger de l'effondrement psychotique, enfin, mode particulier de fonctionnement constitutif d'un délire systématisé. Ce qui aurait pu, lors de la première rencontre avec la jeune femme, laisser penser à une hystérie de conversion (manifestations psychosomatiques, phobies, amnésie infantile), a finalement dévoilé l'existence d'un noyau mélancolique, sous-tendu par l'impossibilité d'admettre la mort du père qui a eu lieu au décours de la troisième grossesse d'Amélie. Il apparaîtrait que ce traumatisme ait joué un rôle prépondérant dans la décompensation d'une psychose puerpérale sur un versant paranoïaque et dont la structure nucléaire serait la mélancolie.[Résumé d'auteur]. |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1016/j.evopsy.2012.08.013 |