Titre : | La pathohypocondrie et la solution hypocondriaque après la maladie cancéreuse (2013) |
Auteurs : | STATHOPOULOS GEORGIOS |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (4 vol 78, 2013) |
Article en page(s) : | 565-582 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CANCER [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CURE PSYCHANALYTIQUE [SANTEPSY] HYPOCONDRIE [SANTEPSY] NARCISSISME [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PATHOLOGIE SOMATIQUE |
Mots-clés libres: | FERENCZI SANDOR ; PATHONEVROSE |
Résumé : | A partir de l'oeuvre de Ferenczi sur les pathonévroses ainsi que de l'expérience clinique auprès de patients atteints de cancer, une étude du terme ' pathohypocondrie ' est envisagée dans cet article. Cette manifestation clinique consiste en l'apparition de préoccupations hypocondriaques après une lésion organique consécutive soit à une affection organique, soit à un traumatisme physique. Après avoir tenté de décrire la manifestation clinique en question, une compréhension de celle-ci est proposée : la pathohypocondrie contribuerait à la réintégration psychique du corps et correspondrait à une resymbolisation élémentaire du corporel. D'un point de vue économique, elle serait une espèce de réponse face à l'excès des excitations sur l'organe malade, réponse effectuée grâce au déplacement des investissements du point corporel malade à un autre point du corps qui est malade au niveau fantasmatique. Dans le cas clinique présenté d'une femme atteinte d'un cancer des ovaires, le travail psychique, fondamental dans ce cadre, de la mise en sens psychique du symptôme somatique s'effectue sur la base de l'apparition de l'hypocondrie. L'hypocondrie constitue une solution après le cancer, car elle s'oppose à la peur de la métastase, via la restriction locale du mal qu'elle offre mais aussi parce qu'elle permet le déni de la castration, par le biais de la substitution fantasmatique de l'organe perdu par l'organe hypocondriaque. Elle offre enfin la possibilité d'enclaver à jamais dans le corps l'objet perdu afin que celui-ci s'y maintienne vivant.[Résumé d'auteur]. |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1016/j.evopsy.2013.02.006 |