Titre : | Clinique des soins palliatifs. Face à la mort annoncée: construction et fonction du récit des origines. A propos d'un cas (2013) |
Auteurs : | MAILLARD BENOÎT |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (4 vol 78, 2013) |
Article en page(s) : | 680-690 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] FILIATION [SANTEPSY] MORT [SANTEPSY] MOURANT [SANTEPSY] PSYCHANALYSE [SANTEPSY] SOINS PALLIATIFS |
Mots-clés libres: | FAMILLE D ORIGINE |
Résumé : | Dans le contexte spécifique de l'absence d'horizon thérapeutique et de la vie menacée par la mort qui caractérise les soins palliatifs, plusieurs auteurs interrogent les processus de séparation à l'oeuvre dans les liens du patient en fin de vie. L'examen de ces processus ouvre une alternative : soit le patient tend à rompre ses liens et à se replier sur soi avant de mourir, soit l'idée de sa mort stimule la vie affective et mobilise un engagement transférentiel dans un ' travail du trépas '. Ces paradoxes des effets de l'idée de la mort sur le destin de la libido nous conduisent à proposer un repérage métapsychologique du rapport subjectif à la mort et des effets du risque de mort réelle à partir du lieu de l'inconscient. La mort n'existe pas dans l'inconscient qui ignore le négatif parce qu'il est lui-même marqué par la négativité du langage qui le structure. Cette négativité symbolique sépare le sujet de l'objet de satisfaction et produit une perte que les productions de l'inconscient tentent de compenser. La mort est aussi cette fonction nécessaire du langage qui donne son espace à la subjectivité et soutient la vie du sujet. Nous étudierons les effets de dévoilement que la rencontre anticipée avec sa propre mort provoque chez le sujet et notamment sur sa position dans la filiation. La présentation d'un cas clinique mettra en évidence la mobilisation du matériel infantile et la construction du récit des origines comme une modalité de réponse à la mort annoncée.[Résumé d'auteur]. |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1016/j.evopsy.2013.02.014 |