Titre : | Un psychanalyste dans la tourmente du sexe, du genre et de la sexualité (2013) |
Auteurs : | CHILAND COLETTE |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (3 vol 52, 2013) |
Article en page(s) : | 259-268 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ATTITUDE DU PROFESSIONNEL [SANTEPSY] BISEXUALITE PSYCHIQUE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] COMPORTEMENT SEXUEL [SANTEPSY] DEVELOPPEMENT PSYCHOSEXUEL [SANTEPSY] INTERPRETATION PSYCHANALYTIQUE [SANTEPSY] PSYCHANALYSE APPLIQUEE [SANTEPSY] PSYCHANALYSTE [SANTEPSY] PSYCHOBIOLOGIE [SANTEPSY] SEXE [SANTEPSY] SEXUALITE INFANTILE [SANTEPSY] TRANSGENRE |
Mots-clés libres: | BENJAMIN HARRY ; CHOIX D OBJET ; FREUD SIGMUND ; IDENTITE SEXUEE ; MONEY JOHN ; PSYCHANALYSE D ENFANT |
Résumé : | Dépassant le cas clinique d'un garçon de 4 ans qu'elle évoque dans son article, l'auteure plonge, 'à (ses) risques et périls', dans la culture lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre, intersexe et 'queer' (terme anglais signifiant 'bizarre', d'abord utilisé pour stigmatiser les homosexuels, qui l'ont ensuite repris, avec fierté, à leur compte, pour caractériser une identité indifférenciée). Elle écoute l'enfant lui dire qu'il voudrait être une fille et cherche alors à comprendre comment se construit l'identité sexuée. Elle sait bien que Sigmund Freud a traité de la sexualité et du sexe, mais elle rappelle qu'il n'a pas pu s'occuper du 'genre identitaire' - puisque la notion a été introduite par le sexologue néo-zélandais John Money dans son étude sur les 'gender roles', publiée en 1955, soit deux ans après l'introduction médiatisée du terme ' transsexualisme ' (qui désigne l'irrépressible envie de changer de sexe, par une transformation hormonale et chirurgicale et du corps, chez un sujet n'ayant pas le sentiment d'appartenir au sexe dans lequel il est né) par le psychologue américain Harry Benjamin. Elle considère l'évolution du phénomène transsexuel vers le 'mouvement transgenre', dont le polymorphisme aboutit à la proclamation en tant que 'droit humain' du choix du sexe et/ou du genre. Il appartiendrait à toute personne - et donc à un enfant - de choisir d'être un garçon ou une fille. Et cette liberté de choix identitaire entraînerait, par assimilation, celle de choisir son objet d'amour sexuel. Que peut faire le psychanalyste devant cette évolution ? Il n'a pas le pouvoir de l'endiguer mais il peut aider à la (faire) comprendre. [Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.perspectives-psy.org/articles/ppsy/pdf/2013/03/ppsy2013523p259.pdf |