Titre : | La phobie du sang-injection-accident : spécificités psychophysiologiques et thérapeutiques (2013) |
Auteurs : | DUCASSE D ; CAPDEVIELLE DELPHINE ; ATTAL J ; LARUE A ; MACGREGOR A ; BRITTNER M ; FOND G |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (5 vol 39, 2013) |
Article en page(s) : | 326-331 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DIAGNOSTIC [SANTEPSY] INJECTION [SANTEPSY] PERTE DE CONNAISSANCE [SANTEPSY] PEUR [SANTEPSY] PRELEVEMENT SANGUIN [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] PRONOSTIC [SANTEPSY] RELAXATION [SANTEPSY] SANG [SANTEPSY] THERAPIE COMPORTEMENTALE |
Mots-clés libres: | DEGOUT ; EXPRESSION DE L EMOTION |
Résumé : | Soixante-quinze pour cent des patients présentant une phobie du sang-injection-accident (PSIA) présentent des pertes de connaissance lors de l'exposition aux stimuli phobogènes. Cette spécificité aurait des implications médicales importantes (pathologies somatiques non diagnostiquées et non traitées) responsables d'un coût individuel et social. Ses mécanismes psychophysiologiques sont peu connus et les données de la littérature concernant les thérapeutiques n'ont pas fait l'objet d'une revue à notre connaissance. Synthèse des mécanismes psychophysiologiques à l'ouvre dans la PSIA : la spécificité psychophysiologique de la PSIA est la survenue d'une syncope vasovagale biphasique. La vision du stimulus phobogène est suivie de l'apparition d'une émotion de peur et de l'activation du système sympathique. L'émotion de dégoût serait secondairement associée à la stimulation du système parasympathique qui serait responsable de la perte de connaissance. Une dysfonction circulatoire prédisposante au malaise vasovagal serait présente chez ces patients, même en l'absence de stimulus phobogène. Plusieurs études suggèrent que les individus présentant une PSIA ont un plus haut niveau de sensibilité au dégoût. Efficacité des différentes thérapeutiques évaluées dans la PSIA : les techniques de psychothérapie comportementale telles que l'exposition seule, la relaxation durant l'exposition, la tension durant l'exposition, et la tension seule, ont démontré leur efficacité, sans différence significative entre les techniques. L'exposition répétée préalable au dégoût ne permettrait pas d'optimiser l'efficacité de l'exposition. Nous avons montré les spécificités psychophysiologiques de la PSIA. Leur compréhension est nécessaire pour développer des techniques spécifiques visant à améliorer le pronostic de ce trouble.[résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/843831 |