Titre : | Le transfert fraternel : génocide et lien de couple (2012) |
contenu dans : | |
Auteurs : | JAITIN ROSA |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE (58-1, 2012) |
Article en page(s) : | 91-104 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] GENOCIDE [SANTEPSY] MECANISME DE DEFENSE [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE CONJUGALE [SANTEPSY] TRANSFERT [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | L'auteur interroge la place du transfert fraternel dans la thérapie psychanalytique de couple. Il serait la réactualisation d'une structure de relation triangulaire entre le sujet, l'analyste et le partenaire comme double identitaire, et également une forme de défense face aux angoisses primitives d'effondrement. En général, ce type de transfert prédomine au début de la thérapie de couple. Mais quand un couple est fondé sur un traumatisme génocide comme forme extrême de destruction de l'humain, ces traces font obstacle à la construction du lien conjugal. Quand la réalité extérieure fait effraction, dans une génération, il peut arriver que le lien de couple ne parvienne pas à se conformer comme objet libidinal. Le couple se fonde alors sur un pacte dénégatif radical où chaque partenaire doit effacer les traces de son histoire individuelle antérieure par rapport à son insertion généalogique pour récupérer l'impensable de l'histoire sociale commune qui le précède. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/rppg.058.0091 |