Titre : | Ramadan et trouble bipolaire : exemple de perturbation du rythme circadien et son impact sur la maladie (2013) |
Auteurs : | EDDAHBY S ; KADRI N ; MOUSSAOUI D |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (4 vol 39, 2013) |
Article en page(s) : | 306-312 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ALIMENTATION [SANTEPSY] CHRONOBIOLOGIE [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] INTERACTION [SANTEPSY] ISLAM [SANTEPSY] RELIGION [SANTEPSY] TROUBLE BIPOLAIRE |
Mots-clés libres: | RAMADAN |
Résumé : | Objectif Le but de cet article est d'explorer l'impact du jeûne du mois de Ramadan sur le trouble bipolaire, à travers les données de la littérature. Matériels et méthodes Une revue de littérature à partir des mots clés Mesh dans la banque de données Medline a été effectuée. Une sélection de 66 articles en français et en anglais de 1970 à 2011, dont quatre abordent spécifiquement l'impact du jeûne du mois de Ramadan sur les patients bipolaires, 14 Ramadan- santé et rythme circadien et 48 articles le rythme circadien et-ou trouble de l'humeur a été réalisée. Résultats Plusieurs auteurs stipulent que le cours de la maladie bipolaire peut être perturbé par les changements du rythme social qui surviennent, par exemple, pendant le Ramadan (mois de jeûne). Cependant les études qui y ont été consacrées sont peu nombreuses. Kadri et al. 2000 ont étudié 20 patients bipolaires jeûneurs durant le mois de Ramadan de l'an 1417 de l'hégire (janvier 1997) ; les évaluations ont eu lieu une semaine avant le mois de jeûne, les deuxième et quatrième semaines du mois de jeûne et la première semaine après la fin du mois. La symptomatologie dépressive a été évaluée par l'échelle de Hamilton et celle de la manie par l'échelle de Bech-Rafaelsen ; la lithiémie a également été mesurée. Le résultat le plus important était que 45 % des patients avaient rechuté, 70 % durant la deuxième semaine, et le reste à la fin du mois. Farooq et al. en 2010, ont étudié 62 patients bipolaires jeûneurs durant le mois de Ramadan de l'an 1427 de l'hégire (du 25 septembre au 24 octobre 2006). Les évaluations ont eu lieu une semaine avant le mois de jeûne, la deuxième semaine du mois de jeûne et la première semaine après la fin du mois. La symptomatologie dépressive a été évaluée par l'échelle d'Hamilton et celle de la manie par l'échelle de Young et la lithiémie a été mesurée. Aucun des patients n'a rechuté au cours de l'étude. Conclusion Ces deux études importantes donnent des résultats contradictoires. Des études supplémentaires de contrôle avec au moins une centaine de patients et stabilisés depuis au moins deux ans. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/835071 |