Titre : | Les invariants des rites funéraires (2013) |
Auteurs : | BACQUE MARIE-FRÉDÉRIQUE |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE HOSPITALIERE DE FRANCE (552, 2013) |
Article en page(s) : | 73-76 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] MORT [SANTEPSY] RITE FUNERAIRE [SANTEPSY] SYMBOLISATION [SANTEPSY] TRAVAIL DE DEUIL |
Mots-clés libres: | CULTURE D ORIGINE |
Résumé : | Non, on ne peut ' fabriquer ' des rites. Mais il est possible de comprendre les rites d'une culture et de les aménager, à la demande d'un groupe ou d'un malade hospitalisé. L'accompagnement d'une personne en fin de vie peut s'inspirer de ' ce qui se fait ' - les invariants transmis par les grandes confessions - mais aussi de ce que les endeuillés 'voudraient '. Des micro-aménagements voient le jour à partir de ces invariants des rites funéraires, assouplissant la difficulté de la mort et du deuil à l'hôpital. Cet accompagnement et la connaissance du rituel ne sauraient être entièrement délégués aux personnels funéraires: les personnels soignants y participent et cela doit être reconnu et pratiqué comme un acte de soin, au sens du care. L'hôpital, en accueillant les multiples cultures des patients, s'expose certes à perdre une partie de cette puissance de jadis (médecine scientifique). Paradoxalement, les soignants sont réticents devant cette resocialisation de leur fonction, qui donne pourtant tout son sens à leur ' vocation ' et pourrait limiter bien des difficultés professionnelles, comme les erreurs de communication et l'idéalisation, à l'origine du burn-out. Enfin, les patients renouvelleraient leur confiance dans un hôpital qui les accompagne jusqu'au bout, y compris avec leurs proches, lorsque la mort a eu raison des possibilités thérapeutiques. [Résumé de l'auteur] |