Titre : | Schizophrénies à début précoce (2013) |
Auteurs : | DUMAS NATHALIE ; BONNOT OLIVIER |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (37-201-G-30 vol 10/03/13, 2013) |
Article en page(s) : | 01/05/13 |
Note générale : | 68 réf. bibliogr./Tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] PSYCHOSE INFANTILE PRECOCE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] TROUBLE DU SPECTRE DE L'AUTISME |
Mots-clés libres: | PREMORBIDITE ; SCHIZOPHRENIE A DEBUT PRECOCE |
Résumé : | La schizophrénie à début précoce (SDP) touche les patients avant l'âge de 18 ans et la schizophrénie à début très précoce (SDTP) avant l'âge de 13 ans. Les études s'accordent sur une prévalence de 0,03 % de la population générale, mais les SDP dans leur totalité représentent 20 % des schizophrénies. Cependant, ces chiffres sont probablement sous-estimés car c'est un diagnostic difficile à poser, en particulier chez le jeune enfant. La maladie peut survenir chez des sujets au fonctionnement prémorbide pas ou peu altéré, ou bien être une forme évolutive d'un trouble du développement. Sur le plan clinique, la symptomatologie est proche de celle observée chez l'adulte, avec cependant des spécificités essentielles à connaître. Par exemple, le début est plus fréquemment insidieux, et les hallucinations sont le plus souvent auditives. Dans les SDTP, on observe plus de symptômes négatifs et les troubles du cours de la pensée sont difficiles à diagnostiquer chez le petit enfant. De plus, les formes très précoces sont généralement plus sévères. Autre spécificité, la fréquence des pathologies organiques associées. Devant des signes d'atypicité psychiatrique (comme des hallucinations visuelles ou une réaction paradoxale aux antipsychotiques), il est raisonnable de rechercher une étiologie organique, par exemple une microdélétion 22q11, un syndrome de Prader Willi, un trouble endocrinien, une origine toxique ou infectieuse. Ce point est d'autant plus essentiel que certaines de ces pathologies sont curables. La prise en charge repose sur les dispositifs institutionnels de soins, sanitaires, médico-sociaux et scolaires. Les antipsychotiques atypiques sont le traitement médicamenteux de référence, mais leurs effets indésirables tels la prise de poids, la sédation et les dyskinésies sont importants chez l'enfant et l'adolescent, et nécessitent une surveillance stricte.[résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/794887/schizophrenies-a-debut-precoce |