Titre : | Le pénis du diable (2013) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BESSOLES PHILIPPE |
Type de document : | Article |
Dans : | SANTE MENTALE (176, 2013) |
Article en page(s) : | 34-39 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACTE DE BARBARIE [SANTEPSY] CRIME [SANTEPSY] CRUAUTE [SANTEPSY] DEPERSONNALISATION [SANTEPSY] DIFFERENCIATION SEXUELLE [SANTEPSY] EMPRISE [SANTEPSY] NEGATIF [SANTEPSY] PULSION DE MORT [SANTEPSY] SADISME [SANTEPSY] SCENE ORIGINAIRE [SANTEPSY] SIDERATION [SANTEPSY] TOUTE PUISSANCE [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE [SANTEPSY] VIOL [SANTEPSY] VIOLENCE |
Mots-clés libres: | EFFRACTION PSYCHIQUE |
Résumé : | Si d'évidence, la clinique du viol concerne le lieu anatomique de la sexuation humaine, elle symptomatise, sans avoir une qualité de symptôme, l'échec du sexuel. Le sexe est un moyen privilégié de l'emprise individuelle et collective. Le crime sexuel est une traversée de dépersonnalisation, d?agonies primitives, de décompensations psychosomatiques et de phobies paranoïdes. Le viol annihile la phylogenèse du processus d?hominisation et ontogénétique du processus d'humanisation dans son véritable enjeu de soumission identitaire. A partir du paradigme de l?emprise, l'auteur argumente l'hypothèse que le viol n'est pas sexuel mais une expérience psychotique où l'identité de la personne violée est directement menacée. [résumé d'auteur] |