Titre : | Nationalisme et narcissisme des petites différences (2012) |
contenu dans : | |
Auteurs : | MIJOLLA-MELLOR SOPHIE DE |
Type de document : | Article |
Dans : | TOPIQUE (121, 2012) |
Article en page(s) : | 7-21 |
Note générale : | Notes en bas de pages |
Descripteurs |
[SANTEPSY] 20E SIECLE [SANTEPSY] AUTRE [SANTEPSY] CULTURE [SANTEPSY] GUERRE [SANTEPSY] IDENTIFICATION PROJECTIVE [SANTEPSY] IDENTITE [SANTEPSY] NARCISSISME |
Mots-clés libres: | ALLEMAGNE NAZIE ; FRANCE |
Résumé : | La reconnaissance primitive du sujet passe par l'espace qu'il occupe, d'abord dans l'espace familial puis dans le cercle relationnel immédiat. C'est ce mécanisme qui, élargi à l'échelle groupale voire nationale, va se retrouver à un niveau géopolitique. Mais du coup, cela implique que le narcissisme du sujet ait pu momentanément se souder à celui de ses proches (famille, tribu, nation..) jusqu'à reconstituer une unité indissoluble opposable à ceux de l'extérieur. On rappellera que le narcissisme des petites différences est toujours double impliquant tant la cohésion groupale reposant sur la lutte contre l'étranger que le renforcement des bordures de l'identité par l'attaque contre l'extérieur, garantie par la fixité des frontières et le supposé ' bon droit ' de chacun quant à cette place. La reconnaissance passera alors par la reddition de l'une des parties, s'avouant vaincue pour se préserver en vie mais n'ayant de cesse que de reprendre le combat dès que possible. Ce n'est donc pas la différence qui est alors reconnue et matérialisée selon une équitable répartition mais le désaccord qui se fige dans un ordre artificiel maintenu par la force. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/top.121.0007 |