Titre : | La mémoire du rêve. Un conflit épistémique dans la théorie freudienne (2013) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BOTELLA SÁRA |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (1 vol 77, 2013) |
Article en page(s) : | 160-169 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] MEMOIRE [SANTEPSY] PRODUCTION PSYCHIQUE [SANTEPSY] REMEMORATION [SANTEPSY] REVE [SANTEPSY] VECU |
Mots-clés libres: | FREUD SIGMUND |
Résumé : | 'La notion de 'mémoire du rêve' (Traumgedächtnis) apparaît d'emblée dans l'oeuvre freudienne, dès le premier chapitre de L'Interprétation du rêve (1900). Elle témoigne de l'intérêt de Freud pour les expériences vécues et les impressions sensorielles du tout premier temps de l'enfance. Mais l'importance accordée à cette mémoire du vécu de la première enfance que seul le rêve est capable de conserver, une 'mémoire sans souvenir', s'effacera, notamment à partir des années 1910, au profit de la mémoire du transfert infantile, des évènements refoulés, porteurs des souvenirs représentés. Pour l'auteur, Freud impose ainsi une limitation à sa méthode et rétrécit le champ de la remémoration ; ce qui rend encore plus marquant le retour de la conception de 1900 à la fin de l'oeuvre freudienne. En 1938, dans l'Abrégé de Psychanalyse, la reprise de la notion de 'mémoire du rêve' est à comprendre comme le lieu d'élargissement de la méthode, comme l'indication par Freud de la voie à suivre pour accéder aux traces non représentables des traumas du tout premier temps de l'enfance, sans quoi l'analyse échoue, telle celle de l'Homme aux loups.[D'après le résumé d'éditeur]' |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/rfp.771.0160 |