Titre : | Les débuts de la Société Médico-Psychologique, entre philosophie et système nerveux central (2012) |
Auteurs : | HAUSTGEN THIERRY |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (6 vol 170, 2012) |
Article en page(s) : | 408-414 |
Note générale : | Réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ASSOCIATION PROFESSIONNELLE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE |
Mots-clés libres: | SOCIETE MEDICO PSYCHOLOGIQUE ; SOCIETE SAVANTE |
Résumé : | La psychiatrie française du milieu du XIXe siècle se caractérise par le paradigme de l'aliénation mentale unitaire (Pinel, Esquirol), la prééminence du traitement moral, la faible place accordée au cerveau (après les espoirs suscités par Georget, Bayle et la phrénologie), la mise en avant du rôle institutionnel d'asiles distincts des hôpitaux généraux, les oscillations théoriques entre sensualisme 'physiologique' (Cabanis) et spiritualisme 'psychologique' (Maine de Biran). Ce dernier courant, politiquement conservateur, inspire les fondateurs de la SMP (Baillarger, Moreau de Tours, Brierre de Boismont), parallèlement à leurs recherches sur le système nerveux central. À la suite d'une lente genèse, entre 1843 et 1852, la Société commence à se réunir pendant la période autoritaire du Second Empire, marquée par les débats entre aliénistes et philosophes autour du libre arbitre, sur des thèmes cliniques (monomanie, hallucinations) et médicolégaux. Durant la décennie 1860, l'orientation organiciste s'impose avec la dégénérescence héréditaire (Morel), confortée par l'essor des sciences fondamentales et les progrès de l'anatomophysiologie cérébrale. Les débats sur les classifications et la folie raisonnante permettent par ailleurs la transition vers le paradigme des maladies mentales (J. Falret), adopté plus tard par Kraepelin. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/747718 |