Titre : | Bruxisme induit par les psychotropes : mise au point (2012) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BOU KHALIL R ; RICHA S |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (3 vol 170, 2012) |
Article en page(s) : | 169-173 |
Note générale : | Réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] BRUXISME [SANTEPSY] PSYCHOTROPE [SANTEPSY] RELATION [SANTEPSY] REVUE DE LA LITTERATURE |
Résumé : | Les patients atteints de pathologies mentales souffrent de bruxisme plus que la population générale. De ce fait, la connaissance des effets des psychotropes sur le bruxisme est importante dans leur prise en charge. Une revue de la littérature a été faite sur Medline, impliquant tous les articles publiés en français ou en anglais depuis 1993 concernant ce sujet. Les termes utilisés sont 'bruxisme' ou 'trouble de l'articulation temporo-mandibulaire' en association avec un des termes suivants : antipsychotiques, neuroleptiques, antidépresseurs, stabilisateurs de l'humeur, anticonvulsivants, antiépileptiques, antiparkinsoniens, anxiolytiques, benzodiazépines, stimulants, alphabloquants, bêtabloquants, anticholinergiques, antihistaminiques. Au total, 32 articles ont été lus et évalués. Les antipsychotiques sont directement incriminés dans l'induction ou l'exacerbation du bruxisme à travers leur antagonisme dopaminergique. Ainsi, le bruxisme pourrait être considéré comme une dystonie aiguë ou une dyskinésie tardive. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont aussi incriminés dans l'induction et l'aggravation du bruxisme du fait que leur effet sérotoninergique pourrait mimer les effets d'un antagonisme dopaminergique. Les bêtabloquants comme le propranolol, les agonistes partiels sérotoninergiques comme la buspirone peuvent diminuer les symptômes de bruxisme. Les données concernant les autres psychotropes sont controversées. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/709644 |