Titre : | Protection juridique : pourquoi ? comment ? (suite) [dossier] (2012) |
Auteurs : | BONNET CLÉMENT ; PEDRON ALEXANDRE, Dir. ; COLLECTIF |
Type de document : | Article |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (4 vol 58, 2012) |
Article en page(s) : | 1-45 |
Note générale : | Bibliogr. P.45 |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCOMPAGNEMENT [SANTEPSY] ACTION SOCIALE [SANTEPSY] ANALYSE DE LA PRATIQUE [SANTEPSY] DROIT DE LA PERSONNE [SANTEPSY] EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE [SANTEPSY] GERANT DE TUTELLE [SANTEPSY] MAJEUR PROTEGE [SANTEPSY] MALADE MENTAL [SANTEPSY] MANDAT DE PROTECTION FUTURE [SANTEPSY] PARTENARIAT [SANTEPSY] PRATIQUE PROFESSIONNELLE [SANTEPSY] PROTECTION JURIDIQUE DES MAJEURS [SANTEPSY] PSYCHIATRIE SOCIALE [SANTEPSY] SERVICE DES MAJEURS PROTEGES [SANTEPSY] SPECIFICITE [SANTEPSY] TEXTE OFFICIEL [SANTEPSY] TRAVAIL SOCIAL |
Mots-clés libres: | ASSOCIATION D USAGERS |
Résumé : | 'Dans ce deuxième numéro (consécutif) de Pratiques en santé mentale consacré à la protection juridique des majeurs, les auteurs mettent en avant les difficultés pratiques, les lourdeurs d'application de la loi n° 2007-308 du 5 mars 2007 et les problématiques éthiques. Ils relèvent tout d'abord le manque de lisibilité dans le rôle des mandataires. Ils affirment qu'il n'est pas facile de savoir ce que doivent faire et ce que font effectivement les mandataires judiciaires à la protection des majeurs (MJPM). Ils proposent toutefois quelques éclaircissements sur les spécificités de l'accompagnement tutélaire, qu'ils distinguent de l'accompagnement social. Ils notent que l'action des mandataires veut rester subsidiaire aux capacités des personnes protégées et de leur entourage. Dès lors, il convient de définir les limites et le sens de l'intervention des équipes soignantes et médico-sociales dans la continuité du projet de soin et de vie pour chacune des personnes qu'elles accompagnent. Ils mentionnent d'autres difficultés du côté de ces personnes majeures protégées, lesquelles doivent « faire face au jugement des autres » et subissent les mesures de protection, au risque d'être conduites dans une impasse ou d'entrer dans un conflit destructeur - risque d'autant plus grand que des enjeux de pouvoir apparaissent au premier plan dans l'application des mesures. Ils reconnaissent aussi les épreuves des parents qui exercent des mesures de protection, en termes de souffrances affectives, de bouleversements relationnels et de graves « amputations » dans leur vie personnelle. S'intéressant par ailleurs aux soignants, ils affirment que les professionnels de la psychiatrie jouent un rôle important : d'une part, les experts procèdent à un bilan médical sérieux, qui permet la rédaction de conclusions précises, claires et impartiales ; d'autre part, les cliniciens du quotidien acceptent la présence d'un tiers séparé de l'équipe soignante et, avec celui-ci, articulent les mesures juridiques de protection à la démarche thérapeutique, afin qu'elles deviennent des éléments du traitement. Enfin, les contributeurs à ce numéro de Pratiques en santé mentale s'arrêtent sur les recommandations de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM), principalement sur celles qui ont trait au droit à la participation et à la promotion de l'autonomie des personnes protégées. Espérant que de telles recommandations ne se bornent pas à être des bonnes résolutions, ils attendent l'évolution des moyens et pratiques en rapport avec ces nécessaires orientations, afin que « la co-construction avec les personnes protégées des conditions d'exercice de la mesure, le travail collectif, les liens avec les partenaires se perdent dans les chants des sirènes... »' |
Contient : |
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