Titre : | Opinion des mères tunisiennes concernant le premier épisode psychotique de leur enfant (2012) |
Auteurs : | BOURGOU S ; HALAYEM S ; BOUDEN A ; HALAYEM MB |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (6 vol 38, 2012) |
Article en page(s) : | 473-479 |
Note générale : | Tabl. / Bibliogr. / Graphiques |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] MERE [SANTEPSY] PREMIER EPISODE PSYCHOTIQUE [SANTEPSY] PSYCHOSE [SANTEPSY] QUESTIONNAIRE [SANTEPSY] REPRESENTATION |
Mots-clés libres: | TUNISIE |
Résumé : | 'L'objectif de ce travail était d'établir les différents facteurs modulant, du point de vue de leurs mères, l'initiation du traitement psychiatrique chez des adolescents présentant un premier épisode psychotique. Un hétéro questionnaire a été passé aux mères de 22 patients suivis au service de pédopsychiatrie de l'hôpital Razi en Tunisie durant la période allant de décembre 2003 à janvier 2010. Le questionnaire comprenait, outre la saisie des données sociodémographiques et cliniques, quatre questions s'enquérant : de l'attribution de la symptomatologie à une étiologie, des facteurs orientant vers la nécessité d'un traitement psychiatrique, des obstacles rencontrés dans l'initiation de ce dernier, enfin de suggestions pour la facilitation de l'initiation de ce traitement. Parmi ces adolescents, âgés de 12 à 19ans lors du travail, 91 % souffraient de schizophrénie, 4,5 % de trouble schizoaffectif et 4,5 % de trouble schizophréniforme selon les critères du DSM-IV. La durée moyenne de psychose non traitée était de 11,49 mois ; 95,1 % des mères n'avaient pas suspecté initialement un trouble psychotique chez leur enfant. Dans 63,3 % des cas, la possession par 'un djin' était considérée comme la cause prédominante de la symptomatologie. Les principales causes ayant amené les mères à consulter en psychiatrie étaient les troubles de comportement dans 77,3 % des cas et l'inefficacité de la prescription du tradithérapeute dans 54,5 % des cas. La crainte de la stigmatisation, retrouvée dans 70 % des cas, était la cause principale ayant retardé la consultation en milieu psychiatrique. Les mères proposaient la mise en place de programmes de sensibilisation et d'information qui permettraient l'initiation précoce d'un traitement psychiatrique. [résumé d'éditeur]' |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/771669 |