Titre : | Les prodromes des rechutes schizophréniques : étude descriptive et comparative (2012) |
Auteurs : | BOUHLEL S ; JONES Y ; KHELIFA E ; MSOLLY M ; MELKI W ; EL ; HECHMI Z |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (5 vol 38, 2012) |
Article en page(s) : | 397-403 |
Note générale : | Tabl. - Bibliogr. |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ETUDE LONGITUDINALE [SANTEPSY] PREVENTION [SANTEPSY] PRODROME [SANTEPSY] RECHERCHE [SANTEPSY] RECHUTE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE |
Mots-clés libres: | TUNISIE |
Résumé : | La détection des prodromes des rechutes schizophréniques a un intérêt préventif, toutefois les études consacrées à ce sujet restent rares. But du travail : Décrire la fréquence et les délais d'apparition des symptômes prodromaux des rechutes schizophréniques qui sont comparativement plus fréquents que les symptômes présentés par des patients en rémission. Méthodes : L'étude a porté sur 30 sujets atteints de schizophrénie en rechute et 30 en rémission, chez qui les prodromes ont été recherchés rétrospectivement à partir d'une liste composée de 93 symptômes. Résultats : La durée moyenne de la phase prodromale était de 160,5 jours. Les prodromes significativement plus fréquents dans le groupe 'rechute' que dans le groupe 'rémission' étaient les idées surinvesties-délire (93,3 % des sujets en rechute), les troubles du sommeil (80 %), les symptômes de désorganisation (80 %) et les symptômes d'excitation-labilité thymique (73,3 %). Les symptômes non spécifiques précédaient les symptômes spécifiques (149,4 jours versus 94,8 jours). Les prodromes les plus précoces étaient le syndrome d'influence (113,4 jours avant la rechute), l'hétéro agressivité non physique (108,1 jours) et les idées suicidaires (94,8 jours). Conclusion : Un dépistage plus précoce des prodromes par le médecin, la famille ou le patient lui-même est nécessaire. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/759215 |
Documents numériques (1)
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