Titre : | Le jeu comme trompe-l'oeil et la dénégation (2012) |
Auteurs : | LENORMAND MARIE |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (4 vol 77, 2012) |
Article en page(s) : | 619-629 |
Note générale : | Bibliogr. |
Langues: | Français |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] ETUDE THEORIQUE [SANTEPSY] JEU [SANTEPSY] NEGATION [SANTEPSY] NEVROSE |
Mots-clés libres: | CAS DU PETIT HANS ; PSYCHANALYSE D ENFANT |
Résumé : | Contrairement à M. Klein et D.W. Winnicott qui envisagent, de manière générale, le jeu de manière favorable à la cure, il nous apparaît comme impossible de parler du jeu en général sans considérer qu'il existe plusieurs types de jeux. Aussi, comme J. Piaget l'avait proposé pour la psychologie développementale et R. Caillois pour la sociologie, proposons-nous une 'classification structurale des jeux' qui épouse le champ freudien et repérons-nous trois types de jeux : les jeux fondés sur le mécanisme de la dénégation (Verneinung), les jeux fondés sur le mécanisme du déni (Verleugnung) et les jeux fondés sur le mécanisme de la forclusion (Verwerfung). Dans cet article est développé le premier type de jeu fondé sur le mécanisme de la dénégation - celui auquel les études sur 'le' jeu font en général allusion - que nous appellerons un jeu 'trompe-l'oeil'. Afin d'illustrer cette catégorie, c'est le jeu du cheval du 'petit Hans', célèbre psychanalyse de Freud, qui succède immédiatement à la phobie, qui est étudié. Nous soutenons que le passage du symptôme phobique au jeu résulte d'un rappel de la loi. Le jeu fondé sur le mécanisme de la dénégation, en tant que permettant de voiler la castration, permet à l'enfant de ne plus être totalement joué par son fantasme - comme dans le symptôme phobique - mais de jouer de son fantasme. En cela, le jeu 'trompe-l'oeil' peut être considéré comme thérapeutique ou, au moins, son émergence comme l'effet d'une intervention thérapeutique de l'analyste.[Résumé d'auteur]. |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1016/j.evopsy.2012.05.007 |