Titre : | Glenn Gould, magicien et médecin hypocondriaque du corps-piano (2009) |
contenu dans : | |
Auteurs : | ESTELLON VINCENT |
Type de document : | Article |
Dans : | TOPIQUE (109, 2009) |
Article en page(s) : | 223-243 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] HYPOCONDRIE [SANTEPSY] INTERDIT [SANTEPSY] MUSIQUE [SANTEPSY] SON [SANTEPSY] TOUCHER |
Mots-clés libres: | GOULD GLENN |
Résumé : | Si la musique permet de communiquer et de partager des affects, elle ne dispose pas du pouvoir de la parole. Les instruments de musique présentent cette particularité d'une disponibilité à l'animation que ne donnent pas tous les objets inanimés. Glenn Gould se serait-il désespéré de ne pas pouvoir parler avec son piano ? Le piano, même élevé au rang de meilleur compagnon d'une vie, ne peut être un « interlocuteur ». Il peut même devenir tombeau s'il coupe du monde et des relations humaines. Malgré son effort surhumain pour faire chanter, parler son piano, les notes ne peuvent remplacer les mots adressés à quelqu'un qui écoute. Jouer de la musique en se privant de la présence en personne de celui qui écoute soulève certains effets. Le corps qui voulait se diluer dans la musique rappelle à l'ordre son propriétaire. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_109_0223 |