Titre : | Où sont passé(e)s les hystériques ? (2009) |
contenu dans : | |
Auteurs : | DEFRENET B |
Type de document : | Article |
Dans : | TOPIQUE (108, 2009) |
Article en page(s) : | 173-180 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CLINIQUE [SANTEPSY] ETAT LIMITE [SANTEPSY] NEVROSE HYSTERIQUE [SANTEPSY] PSYCHANALYSE [SANTEPSY] SEXUALITE |
Résumé : | Le mouvement de pensée qui conduit à la seconde topique ouvre la psychanalyse aux structures non névrotiques, mais cette seconde topique n'exclut en aucune raison ce qui spécifie la première et, notamment le lien que promeut celle-ci, fondamentalement et originairement, entre la problématique hystérique et la sexualité infantile. D'un côté, l'intérêt soutenu pour les problématiques narcissiques, les états-limites, aura pu contribuer à détourner l'oreille des psychanalystes de la psychosexualité. De l'autre, les symptômes hystériques, du fait de leur plasticité à l'air du temps, à l'actualité, ainsi que par leur capacité à interroger les limites du savoir dont le savoir analytique, tendaient à épouser et à revêtir ceux propres aux « nouvelles cliniques ». La révolution freudienne est celle du passage d'une économie du regard et de l'espace à une économie de l'écoute et du temps. Ce passage débouche sur une conception spécifique du temps et de la mémoire, source d'un possible axe d'approche spécifique de la clinique psychanalytique. [résumé d'auteur] |