Titre : | L'Homme aux Loups avalé par ses psychanalystes ? (2009) |
contenu dans : | |
Auteurs : | SCHNEIDER MONIQUE |
Type de document : | Article |
Dans : | TOPIQUE (108, 2009) |
Article en page(s) : | 81-92 |
Note générale : | Notes/Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHANALYSE [SANTEPSY] PSYCHANALYSTE [SANTEPSY] TRANSFERT |
Résumé : | La mise en perspective des textes concernant l'Homme aux Loups, ceux des analystes et celui du patient lui-même, conduit à dégager deux vecteurs » interprétatifs. L'« image d'effroi » décrite par Freud campe un loup faisant saillir plusieurs lieux du corps comme autant d'appendices phalliques : silhouette dressée, pattes avancées, griffes dehors, oreilles pointées. Sur cet assemblage de menaces pénétratives, pas de tête ni de gueule. Il faut attendre la description livrée par le patient pour voir apparaître un loup « ouvrant tout grand sa gueule ». La lecture freudienne exaspère ainsi tout ce qui peut relever d'une fonction phallique pour occulter la fantasmatisation centrée sur une « gueule » abouchée avec un ventre capable de gestation. Ventre fascinant pour un être présenté comme existenzunfähig, inapte à exister. [résumé d'auteur] |