Titre : | Crime sexuel et situation anthropologique fondamentale, un objet de fascination pour la psyché (2012) |
contenu dans : | |
Auteurs : | CIAVALDINI ANDRÉ |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (4 vol 76, 2012) |
Article en page(s) : | 1103-1118 |
Note générale : | Bibliogr./Filmogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AGRESSION SEXUELLE [SANTEPSY] ANGOISSE PRIMITIVE [SANTEPSY] CRIME [SANTEPSY] INQUIETANTE ETRANGETE |
Mots-clés libres: | DESOBJECTALISATION ; FASCINATION ; OEDIPE ; TRAVAIL DE CULTURE |
Résumé : | L'auteur dans cet article explore les multiples causes de fascination que le crime sexuel exerce sur la psyché. Si, en tant qu'objet en soi, le crime sexuel confine à l'horreur, il fonctionne comme une image pour le spectateur dans lequel les médias transforment l'homme contemporain. Après avoir évoqué ce que suppose, sur le plan psychique, la fascination, l'auteur fait appel à une figure mythologique terrifiante, la Sphinge, pour montrer combien au travers des crimes sexuels en série qu'elle commet c'est l'histoire cachée d'OEdipe qui est à l'oeuvre. L'auteur se réfère ensuite à sa clinique des sujets auteurs de violences sexuelles pour rappeler qu'au coeur de ces violences gisent des angoisses sans nom, des anxiétés primitives que les spécialistes de la toute petite enfance disent n'être identifiables que dans l'environnement du bébé, pas encore chez lui. Avec ce détour par la clinique du tout-petit, il est proposé une compréhension du crime sexuel qui permet de saisir la fascination qu'il exerce sur les psychés, comme tentative de mise en représentation de l'illimité du pulsionnel. Sur cette base et en conclusion, est parcourue la game chromatique de la fascination par le crime sexuel, pour en décliner brièvement les principales figures. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/rfp.764.1103 |