Titre : | La scène du crime : cette autre image des confins de la subjectivité (2012) |
contenu dans : | |
Auteurs : | RAVIT MAGALI ; ROUSSILLON RENÉ |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (4 vol 76, 2012) |
Article en page(s) : | 1037-1049 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CRIME [SANTEPSY] ILLUSION [SANTEPSY] PULSION SCOPIQUE [SANTEPSY] REFLEXIVITE [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | L'article propose d'envisager comment la scène criminelle sert d'écran, dans le champ visuel, et tente de contextualiser un potentiel d'excitations traumatiques. Les traces visuelles laissées par la scène exercent un pouvoir de fascination considérable. Il s'agirait là de maintenir un écran autosubjectif de suppléance palliant les caractéristiques et les modalités de l'expérience réflexive qui se trouve amputée par le traumatisme. Le passage à l'acte serait une des voies de recours pour tenter de donner forme à une scène de meurtrissure de l'expérience subjective non subjectivée. Ce qu'il tente est une suture de l'expérience subjective par une fabrique d'illusion non pas créatrice, mais révélatrice de la mortification de la subjectivité, et dont seule l'omnipotence subsiste. Le percept jouerait ici dans l'angle mort laissé par la représentation. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/rfp.764.1037 |