Titre : | L'écrire était presque parfait (2012) |
contenu dans : | |
Auteurs : | SCHNEIDER MICHEL |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (4 vol 76, 2012) |
Article en page(s) : | 1144-1149 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CREATIVITE [SANTEPSY] CRIME [SANTEPSY] SYMBOLISATION |
Mots-clés libres: | PASSAGE A L ACTE |
Résumé : | Quelques cas célèbres d'artistes réellement meurtriers trouvent-ils leurs pendants dans l'histoire de la littérature ? Question 'métacriminologique' : écrire serait-il un crime parfait ? Bien qu'il existe peu d'exemples d'écrivains assassins, n'y a-t-il pas dans l'écriture elle-même une tentative ou une tentation de meurtre, avec ou sans préméditation. La sublimation marque certes encore le travail de la création, mais les oeuvres portent toujours les traces non effacées de l'agression faite aux objets et aux êtres par la plume de l'écrivain, que Baudelaire comparait à un scalpel, et qui laisse à nu la blessure infligée à soi par l'écriture : 'Je suis la plaie et le couteau'. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/rfp.764.1143 |