Titre : | Résultats d'une thérapie comportementale et cognitive de groupe spécifique de l'éreutophobie (2012) |
Auteurs : | LOBJOIE C ; PELISSOLO ANTOINE |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (4 vol 38, 2012) |
Article en page(s) : | 345-350 |
Note générale : | Tabl. / Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] EREUTOPHOBIE [SANTEPSY] EVALUATION [SANTEPSY] PHOBIE SOCIALE [SANTEPSY] THERAPIE COGNITIVE [SANTEPSY] THERAPIE COMPORTEMENTALE |
Mots-clés libres: | CONTROLE ATTENTIONNEL |
Résumé : | Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) ont largement démontré leur efficacité dans la prise en charge des phobies sociales, mais sans jamais prendre en considération la diminution de la peur de rougir comme critère d'efficacité. De récentes recherches mettent pourtant en évidence un profil clinique et psychométrique spécifique de l'éreutophobie au sein des phobies sociales, justifiant une prise en charge particulière. Pour cette raison, un programme de traitement spécifique, basé notamment sur une technique de concentration sur la tâche sociale, en complément des méthodes de TCC habituelles, a été développé et en partie validée par certaines études. Notre objectif était d'évaluer l'efficacité de ce programme thérapeutique au travers d'une étude portant sur 55 sujets éreutophobes ayant suivi une thérapie de groupe de ce type. Les patients ont été évalués à l'inclusion, puis à l'issue des 11 séances de thérapie, puis trois mois après la fin de ces séances. Les résultats montrent une amélioration significative de l'éreutophobie sur l'ensemble du groupe (p <0,001), avec une taille d'effet importante (1,7) ainsi qu'une rémission en fin de thérapie pour 57,6 % des patients. Le sexe féminin et un score bas d'éreutophobie sont apparus comme deux variables indépendantes prédictives d'une bonne réponse au traitement. Les autres mesures de l'anxiété sociale, de l'affirmation de soi ou encore de l'estime de soi reflètent également des améliorations significatives en fin de thérapie. Toutes les réévaluations effectuées trois mois plus tard montrent une stabilité de l'effet obtenu. Au total, cette étude suggère l'intérêt d'un programme psychothérapeutique spécifique de l'éreutophobie, associant des composantes de TCC à des techniques de contrôle attentionnel. Ces résultats devront être confirmés par des études contrôlées et comparatives. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/751673 |