Titre : | Evolution du concept d'alliance thérapeutique en psychanalyse, de Freud à Renik (2012) |
Auteurs : | BIOY ANTOINE ; BENONY HERVÉ ; CHAHRAOUI KHADIJA ; BACHELART MAXIMILIEN |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (3 vol 77, 2012) |
Article en page(s) : | 342-351 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ALLIANCE THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] ETUDE COMPARATIVE [SANTEPSY] ETUDE THEORIQUE [SANTEPSY] HISTORIQUE [SANTEPSY] PROCESSUS [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE [SANTEPSY] RELATION THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] TRANSFERT |
Résumé : | L'alliance thérapeutique se définit comme la collaboration mutuelle, un partenariat, entre le patient et le thérapeute dans le but d'accomplir les objectifs fixés. Ce concept a pris naissance en psychanalyse où il a donné lieu à d'intenses débats. Nous proposons une synthèse de ces débats, depuis les premières intuitions de Freud jusqu'à l'actuel courant d'intersubjectivité. Ceci permet de mettre à jour les arguments d'une question qui n'est finalement pas tranchée, mais qui trouve cependant une voie d'expression dans les recherches portant sur les thérapies brèves analytiques. En effet, la confrontation d'idée a essentiellement porté autour du fait de savoir si la notion d'alliance thérapeutique était antinomique du concept de transfert. Et si elle ne l'était pas, de quelle façon il était possible de l'intégrer dans des suivis analytiques (en prémisses ou en complémentarité avec une analyse des phénomènes transférentiels). La question n'est pas conclue, mais si l'on considère que quoiqu'il se passe, une certaine collaboration s'instaure entre le patient et son thérapeute, alors une analyse de cette collaboration via la notion d'alliance thérapeutique est possible et peut offrir un regard sur la dynamique relationnelle indépendamment de la question de l'analyse transférentielle. C'est ce vers quoi ouvrent les recherches actuelles autour de l'alliance thérapeutique à partir de suivis d'orientation analytique.[Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1016/j.evopsy.2012.02.003 |