Titre : | Attitudes des psychologues français à l'égard de l'homoparentalité (2012) |
Auteurs : | VECHO OLIVIER ; SCHNEIDER BENOÎT |
Type de document : | Article |
Dans : | PSYCHIATRIE DE L'ENFANT (1 vol 55, 2012) |
Article en page(s) : | 269-291 |
Note générale : | Bibliogr./Tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOPTION [SANTEPSY] ETUDE GENERALE [SANTEPSY] FILIATION [SANTEPSY] HOMOPARENTALITE [SANTEPSY] PROCREATION MEDICALEMENT ASSISTEE [SANTEPSY] PSYCHOLOGUE |
Résumé : | Cet article examine l'attitude de 275 psychologues français à l'égard de l'homoparentalité et son lien avec certaines caractéristiques relevant essentiellement de leur pratique professionnelle. L'analyse des données recueillies par questionnaire permet de décrire cette attitude à travers trois dimensions : les croyances à l'égard du développement des enfants dans les famille homoparentales ; l'attitude à l'égard de la légalisation de l'accès à la parentalité pour les homosexuel(le)s ; les croyances relatives aux aptitudes parentales des parents homosexuels. Les participants sont majoritairement favorables à l'ouverture de l'adoption aux couples homosexuels, alors que moins de la moitié est favorable à l'accès à l'insémination artificielle avec donneur anonyme, et moins d'un quart à la gestation pour autrui. Pour les trois dimensions explorées, les participants présentent une attitude en moyenne positive, particulièrement en ce qui concerne l'aptitude parentale. Finalement, l'attitude des participants ne révèle qu'un lien modeste avec le fait d'avoir eu une expérience professionnelle avec des familles homoparentales et avec le recours à la psychanalyse dans le cadre de la pratique. La diffusion de résultats de travaux de recherche sur les familles homoparentales, la diversification et la nuance progressive des points de vue des 'spécialistes' sur les enjeux posés par elles ont touché de façon élective les psychologues en tant que champ professionnel spécialisé et ont contribué à déstigmatiser les famille homoparentales : elles n'apparaissent plus vraiment comme des familles marginales dont la 'dangerosité' est suspectée. Enfin, ce n'est plus tant la question de la 'différence des sexes' qui semble être le point nodal du débat pour les psychologues, mais celle de la filiation et de sa 'vérité' au regard du biologique. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/psye.551.0269 |