Titre : | Laisser mourir ou entrer dans l'obstination déraisonnable ? Les éternels questionnements du médecin sur le respect de la volonté du patient (2022) |
contenu dans : | |
Auteurs : | CHARBONNEL AUDE |
Type de document : | Article |
Dans : | GESTIONS HOSPITALIERES (621, 2022) |
Article en page(s) : | 661-664 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] DECISION MEDICALE PARTAGEE [SANTEPSY] DIRECTIVE ANTICIPEE [SANTEPSY] DROIT DU PATIENT [SANTEPSY] FIN DE VIE [SANTEPSY] PERSONNE DE CONFIANCE |
Mots-clés libres: | REFUS DE SOIN |
Résumé : | L'année 2022 a relancé le débat sur le respect du consentement aux soins et l'application de l'article L.1111-4 du Code de la santé publique (CSP)?: '?Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du malade reste cependant assuré par le médecin, notamment son accompagnement palliatif.?' Alors que le contentieux relatif aux refus de transfusion sanguine pour motif religieux avait fortement ralenti, une '?affaire?' a récemment retenu toute l'attention. Par ailleurs et pour la première fois, c'est la portée des directives anticipées qui a été débattue devant le Conseil constitutionnel. Les médecins doivent-ils sauver un patient au mépris de ses convictions religieuses et de son refus de soins?? Et ces mêmes médecins peuvent-ils aller contre l'exigence d'un patient de vivre telle qu'inscrite dans ses directives anticipées?? |