Titre : | Syndrome des jambes sans repos et mouvements périodiques des jambes au cours du sommeil (2012) |
Auteurs : | HABA RUBIO JOSÉ ; HEINZER R ; TAFTI M ; KRIEGER J |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC NEUROLOGIE (17-009-A-15 vol 9, 2012) |
Article en page(s) : | 1-21 |
Note générale : | 100 réf. bibliogr./Fig./Tabl. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] APPAREIL LOCOMOTEUR [SANTEPSY] DIAGNOSTIC [SANTEPSY] DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] GENETIQUE [SANTEPSY] MALADIE [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] SYNDROME DES JAMBES SANS REPOS |
Mots-clés libres: | PHYSIOPATHOGENIE |
Résumé : | Dans cet article, nous présentons les caractéristiques cliniques, l'épidémiologie, le diagnostic différentiel et le traitement du syndrome des jambes sans repos ou syndrome d'impatiences musculaires de l'éveil (SIME) et du syndrome de mouvements périodiques des jambes au cours du sommeil (MPJS), deux entités différentes, mais souvent associées. Ces deux syndromes comptent parmi les causes les plus fréquentes de perturbation du sommeil. On considère la prévalence du SIME entre 7 % et 11 % de la population générale adulte, et du SIME « cliniquement significatif » (au moins deux fois par semaine et de degré modéré ou sévère) à environ 2 % de la population. Il est caractérisé par des sensations désagréables, siégeant habituellement dans les jambes, parfois dans les bras, qui surviennent de façon préférentielle le soir au repos. Ces paresthésies ou dysesthésies s'accompagnent d'un besoin irrésistible de bouger avec un soulagement partiel et temporaire durant l'activité. Environ 80 % des patients qui souffrent de SIME ont des MPJS. Mais les MPJS peuvent survenir de façon indépendante, sans SIME. Les MPJS se manifestent par des mouvements répétés et fortement stéréotypés des membres au cours du sommeil. Il s'agit généralement de l'extension du gros orteil et de la flexion du pied, avec parfois une flexion du genou et de la hanche. Les MPJS s'associent fréquemment à des signes électroencéphalographiques d'éveil et ils peuvent être responsables d'une fragmentation du sommeil. Lors du diagnostic du SIME et des MPJS, il est important d'établir s'il s'agit d'une forme primaire ou secondaire. Cinq conditions sont classiquement décrites comme responsables des formes secondaires : les carences ferriques, l'insuffisance rénale, la grossesse, des polyneuropathies et certains médicaments. Les agents dopaminergiques constituent le traitement de première intention du SIME et des MPJS [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/667630 |