Titre : | Idéal et malentendus de la sexualité conjugale (2012) |
Auteurs : | GARCIA VINCENT |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (2 vol 51, 2012) |
Article en page(s) : | 146-151 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ANGOISSE DE CASTRATION [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] COUPLE [SANTEPSY] DESIR [SANTEPSY] EVITEMENT [SANTEPSY] INTERSUBJECTIVITE [SANTEPSY] JOUISSANCE [SANTEPSY] MECANISME DE DEFENSE [SANTEPSY] NARCISSISME [SANTEPSY] PARENTALITE [SANTEPSY] PASSIVITE [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE CONJUGALE [SANTEPSY] PULSION SEXUELLE [SANTEPSY] RAPPORT SEXUEL [SANTEPSY] RELATION CONJUGALE [SANTEPSY] STADE GENITAL [SANTEPSY] STADE PREGENITAL |
Mots-clés libres: | COMPLEXE D OEDIPE ; RELATION D OBJET |
Résumé : | 'À partir de la vignette clinique de conjoints trentenaires, mariés depuis 5 ans et parents d'une fille de 3 ans, l'auteur, psychanalyste et thérapeute de couple, aborde les difficultés de la sexualité conjugale en lien avec les vicissitudes de la traversée du conflit oedipien. Selon lui, le type de sexualité découle du niveau d'organisation de la personnalité. Une relation conjugale, objectale et génitalisée - qu'il voit comme une sorte d'idéal de l'angoisse de castration, suffisamment élaborée - permettrait ' une sexualité à orgasme partagé, dans une fonction de nourrissage narcissique mutuel ' ; à l'inverse, une relation à prédominance narcissique et-ou prégénitale ouvrirait sur une sexualité dite ' de décharge tensionnelle '. Dans la lignée de Sigmund Freud qui ne concevait nul plaisir sans acceptation de la position passive (et donc de la possession pulsionnelle du Moi), l'auteur pense encore que, s'il se montre tolérant de la passivité de son partenaire, chaque conjoint acceptera plus aisément l'afflux pulsionnel à l'origine de son désir et de sa jouissance. Toutefois il reconnaît que des alliances inconscientes défensives peuvent engendrer un évitement de la sexualité conjugale, renforcé au moment de l'accession à la parentalité.' |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2012512146 |