Titre : | Approches du temps dans quelques oeuvres littéraires (2012) |
Auteurs : | GACHNOCHI GEORGES |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (2 vol 51, 2012) |
Article en page(s) : | 141-145 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] COMPULSION [SANTEPSY] ETUDE COMPARATIVE [SANTEPSY] INTERPRETATION PSYCHANALYTIQUE [SANTEPSY] LITTERATURE [SANTEPSY] PERCEPTION [SANTEPSY] PRINCIPE DE PLAISIR [SANTEPSY] PRINCIPE DE REALITE [SANTEPSY] PSYCHANALYSE APPLIQUEE [SANTEPSY] PULSION DE MORT [SANTEPSY] REGRESSION [SANTEPSY] REPETITION [SANTEPSY] REPRESENTATION SPATIO TEMPORELLE [SANTEPSY] ROMAN [SANTEPSY] TEMPS |
Mots-clés libres: | BIOY CASARES ADOLFO ; JOYCE JAMES ; PROUST MARCEL |
Résumé : | Psychiatre honoraire des hôpitaux et membre de la Société psychanalytique de Paris (SPP), l'auteur émet l'idée que le rapport au temps des oeuvres littéraires romanesques a fortement évolué au cours du vingtième siècle. Il lui semble, en effet, que le temps linéaire dans le récit a fait place à des modes d'écriture plus complexes et très variables. Il lui semble aussi que ces nouveaux modes d'écriture peuvent être, dans certains cas, comparés - ou, du moins rapprochés - à la manière dont un patient aborde la question du temps en séance analytique. Dans l'article, il en vient ainsi à considérer et à opposer le temps ' retrouvé ' du narrateur dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust et la régression temporelle, manifeste dans plusieurs pages de Dedalus : portrait de l'artiste jeune par lui-même de James Joyce. Puis il examine plus particulièrement deux romans de l'écrivain argentin contemporain (décédé en 1999) Adolfo Bioy Casares et repère ainsi la répétition qui, dans l'un (L'invention de Morel), perpétue le processus primaire et, dans l'autre (Le songe des héros), bute sur la réalité inévitable du temps qui passe. |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2012512141 |