Titre : | Utilisation des antipsychotiques chez l'enfant et l'adolescent (2012) |
contenu dans : | |
Auteurs : | BONNOT OLIVIER ; HOLZER L |
Type de document : | Article |
Dans : | NEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE (1 vol 60, 2012) |
Article en page(s) : | 12-19 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] EFFET SECONDAIRE [SANTEPSY] PEDOPSYCHIATRIE [SANTEPSY] PSYCHOTROPE [SANTEPSY] THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE |
Résumé : | 'Initialement réservés aux psychoses non affectives, comme leur nom est censé l'indiquer, les antipsychotiques ont vu leurs indications s'étendre aux troubles de l'humeur et aux troubles du comportement. Les antipsychotiques de seconde génération (APSG) sont communément prescrit en France et en Europe dans le champs de la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Cependant, comme en pédiatrie en général, ils sont le plus souvent prescrits hors autorisation de mise sur le marché (AMM). Les APSG, comme les AP de première génération (AP1), ont montré une certaine efficacité, y compris dans les populations pédiatriques, pour le traitement de nombreuses pathologies psychiatriques, en particulier les troubles du spectre de la schizophrénie, les troubles bipolaires et les troubles du comportement chez les patients autistes ou avec déficience intellectuelle. Cependant, des données récentes suggèrent que les enfants et les adolescents seraient plus sensibles que les adultes à certains effets indésirables, en particulier les prises de poids, la somnolence, le syndrome métabolique et l'hyperprolactinémie. Dans cette population, plus encore que chez l'adulte, l'évaluation et la prise en compte du rapport bénéfice/risque est essentielle. La littérature scientifique montre que les études sont moins nombreuses que dans les populations adultes ; ce point est particulièrement notable pour les troubles du comportement sans retard mental (qui sont une catégorie nosographique particulièrement hétérogène) et les schizophrénies à début précoce. C'est la question de la tolérance qui doit pondérer l'enthousiasme initial pour les APSG, notamment par rapport au risque métabolique. Il apparaît aujourd'hui que le profil de tolérance qui est différent en fonction des produits est également variable selon l'âge du sujet. En attendant le développement de nouvelles molécules, plus spécifiques dans leurs actions thérapeutiques et avec un meilleur profil de tolérance que les APSG, des études importantes incluant des populations pédiatriques et adultes sont absolument nécessaires et devront s'effectuer sur de longues durées. Des études comparatives avec des AP1 sont également souhaitables, Seuls ces types d'études permettront une réelle évaluation du rapport bénéfice/risque des APSG et de leur légitimité comme traitement de première intention chez l'enfant et l'adolescent. [Résumé de l'auteur]' |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/690826/article/utilisation-des-antipsychotiques-chez-lenfant-et-l |