Titre : | Diagnostiquer et annoncer une démence : quels risques, quels bénéfices ? (2012) |
Auteurs : | HOLZER FJ ; ASSAL F ; LASZLO A ; COLLECTIF |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE MEDICALE SUISSE (342, 2012) |
Article en page(s) : | 1130-1134 |
Note générale : | Bibliogr. par article |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCOMPAGNEMENT THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] ANNONCE DU DIAGNOSTIC [SANTEPSY] BILAN [SANTEPSY] CRITERE [SANTEPSY] DEMARCHE DE SOINS [SANTEPSY] DEMENCE [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] DIAGNOSTIC [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] GERIATRIE [SANTEPSY] MEDECIN GENERALISTE [SANTEPSY] PERSONNE AGEE [SANTEPSY] TENTATIVE DE SUICIDE |
Mots-clés libres: | SUISSE |
Résumé : | Alors que les démences représentent un enjeu majeur de santé publique, elles restent sous-diagnostiquées. Les données de la littérature suggèrent que : a) seul un tiers des troubles cognitifs sont reconnus et évalués selon les directions des experts ; b) la plupart des patients (jusqu'à 90%) et l'entourage (jusqu'à 70-80 %) souhaItent un diagnostic plus précis ; c) le bilan extensif permet d'améliorer la précision diagnostique de 30 à 80 % environ, mais il reste 20% de diagnostics inexacts et d) l'anonce diagnostique semble avoir un impact positif sur l'intensité des troubles dépressifs des patients, mais est asssociée à une augmentation des suicides dans les trois mois. Celle-ci doit donc être un processus progressif et contrôlé. Accompagner un patient dans la démarche diagnostique d'une démence exige une disponibilité et des compétences complexes de la part du médecin de premier recours. Les difficultés liées à l'annonce du diagnostic sont contrebalancées par des bénéfices à long terme, tant pour les patients que pour leur entourage. [introduction de l'auteur] |
Public cible : | DPA |