| Titre : | Malgré tout, on peut réussir... avec la famille André... (2011) |
| contenu dans : | |
| Auteurs : | TRINDADE-SALAVERT IVONITA |
| Type de document : | Article |
| Dans : | PSYCHIATRIE FRANCAISE (3 vol 42, 2011) |
| Article en page(s) : | 113-129 |
| Descripteurs |
[SANTEPSY] AMBIVALENCE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CLIVAGE [SANTEPSY] ENFANT ADOPTE [SANTEPSY] ESPACE TRANSITIONNEL [SANTEPSY] FILIATION [SANTEPSY] FRATRIE [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE [SANTEPSY] TIERCEITE |
| Résumé : | 'Bien que le pronostic de cette adoption d'une fratrie ait été sombre au départ, il est interéssant de suivre le cheminement de la cure du deuxième garçon, Daniel, qui a permis progressivement la fondation d'une filiation. Le jeune patient a été porte-parole de sa fratrie, en même temps qu'il aidait ses parents à devenir parents. Pour ce travail, je préfère ne pas parler de cadre mais de dispositif méthodologique ; car c'est sur la base d'un espace transitionnel que j'ai choisi de faire reposer le dispositif de cette cure, consistant à travailler avec Daniel et ses parents en alternance. Le déroulement du transfert a été dominé au départ par le déni-clivage familial. le jeu du professeur est venu faire support de métaphore paternelle ; et simultanément la mère a assumé un rôle de tiers constructif, tiers qui sépare et qui relie, imposant la différenciation et l'affaiblissement des angoisses pré-oedipiennes. Cependant, les effets de cette cure ont beaucoup reposé sur la résolution du 'Conflit d'ambivalence' (Bleger), source d'anxiété à forte charge d'insécurité, lorsque l'individu sent la présence du danger par rapport à son objet d'amour, en même temps haï et passible d'être détruit. la culpabilité, la dépression, la tristesse cohabitent dans ce type de relation, ce qui peut instaurer comme résultat une division (clivage) en forme de mouvement régressif - quie Pichon Rivière a appelé 'divalence' et que nous tâcherons d'expliciter. Néanmoins un travail d'intégration peut permettre l'acceptation des aspects positifs et négatifs de l'objet simultanément - ce qui donne une plus grande intégration du Moi, avec une meilleure acceptation de la réalité (levée du déni). Ce fut avant tout la plasticité de la conduite de la mère qui a rendu possible le dépassement du clivage dans lequel elle et les enfants étaient enfermés. De sorte que les parents purent être de plus en plus considérés à la fois comme bons et mauvais objets, par Daniel et aussi par toute la fratrie. [résumé d'auteur]' |
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